Archives – Cahiers de l’IREF
Collection Agora
La collection Agora des Cahiers de l’IREF est consacrée à la publication de rapports de recherche, d’actes de colloque et d’essais. Les premiers numéros sont disponibles en format html et PDF sur la plateforme de notre partenaire: l’Observatoire de l’imaginaire contemporain (OIC).
Cahier 10, «Le Protocole UQAM/Relais-femmes : 40 ans de retombées au service des savoirs et de l’action féministes»
Ce cahier présente six projets partenariaux, menés dans une perspective de recherche-action entre des groupes féministes et des universitaires. S’il est usuel dans le monde de la recherche de publier des articles centrés sur les méthodes et les résultats, cette collection de textes met plutôt de l’avant les approches préconisées, les réalisations, les exigences et les bénéfices de la recherche partenariale pour les parties prenantes, ainsi que son fort potentiel de transformations sociales. Une attention particulière est accordée aux aspects relationnels de la recherche partenariale, aux façons de mutualiser et de médier les cultures et savoirs différents en présence, ainsi qu’à l’importance du rôle d’intermédiation dans le démarrage et l’accompagnement des projets. Le cahier s’inscrit dans la foulée du 40e anniversaire du Protocole UQAM/Relais-femmes – entente institutionnelle réunissant l’organisme Relais-femmes, l’Institut de recherches et d’études féministes et le Service aux collectivités de l’Université du Québec à Montréal. Cette entente a permis la réalisation de plusieurs centaines de projets, menés en réponse aux besoins des groupes de femmes du Québec, en collaboration avec des universitaires de l’UQAM. Cette publication a été rendue possible grâce au soutien du Protocole UQAM Relais-femmes et du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) Reconnaissance territoriale Les locaux de l’UQAM et des organisations représentées au Comité-conjoint du Protocole UQAM/Relais-femmes sont situés sur l’Île de Montréal, connue sous le nom de Tiohtiá:ke, faisant partie d’un territoire ancestral qui a longtemps servi de lieu de vie, de rencontre et d’échanges entre les peuples autochtones, notamment la nation Kanien'kehá:ka (Mohawk). Nous honorons, respectons et reconnaissons ces nations qui n'ont jamais cédé leurs droits ni leur autorité souveraine sur les terres et les eaux sur lesquelles nous nous réunissons aujourd'hui. À l’ère de la réconciliation, cette reconnaissance doit être plus que jamais politique et ne pas seulement figurer dans des signatures de courriels, des notes de bas de page, ni être affirmée sans réelle conviction lors d’événements publics. Nous devons continuer à nous questionner et à nous solidariser afin de dénoncer le racisme systémique et le colonialisme et de revisiter nos habitus d’analyse et de collaborations. Nous continuerons de garder les portes ouvertes à des pratiques décoloniales et à des actions sincères. ISBN : 978-2-922045-54-3 Vous trouverez plus bas, l'ensemble des articles de ce cahier . La version pdf du cahier est disponible ici.
Cahier 9, «Mères et filles de soi(e): filiations tissées, nouées et rompues dans la littérature contemporaine transnationale»
Mères et filles sont tour à tour araignées ou insectes piégés, souvent les deux en même temps. Leur corps-à-corps est une lutte, mais également une danse. Elles s’enlacent et se repoussent, sont en miroir et en décalage, entretiennent entre elles les soupçons et les malentendus sans toutefois se perdre de vue. Plusieurs des lectures présentées ici avancent d’ailleurs tout en nuance, préférant saisir ce qui, dans les relations maternelles, ne se réduit pas à des rôles assignés ni ne se simplifie à des tropes. Elles honorent les figures insaisissables que sont les mères et les filles, et invitent à prendre les choses en sens inverse, pour évoquer Chantal Chawaf qui trouve ancrage dans le texte de Maude Pilon. Avec des textes de Jennifer Bélanger, Laurence Élément-Jomphe, Emanuella Feix, Sarah Hammoun, Manon Huberland, Cécile Huysman, Marie-Pier Lafontaine, Ophélie Langlois, Daphné Ouimet-Juteau, Maude Pilon et Lori Saint-Martin. ISBN: 978-2-922045-53-6
Hors-série: 30e anniversaire, «L’UQAM pionnière du développement des études féministes dans la francophonie»
Cette publication fait suite au colloque du 31 janvier 2020 qui soulignait les 30 ans de l'IREF. Elle regroupe plusieurs témoignages et textes qui mettent en lumière le développement des études féministes à l'UQAM et son rôle d'institution pionnière dans ce domaine. Version pdf disponible ici: IREF-2021-hors-série ISBN 978-2-922045-52-9
Cahier 8, «Féminismes, sexualités, libertés»
Le colloque organisé par l’IREF et tenu le 11 mai 2016 a abordé les liens entre les féminismes (pensés au pluriel et impliquant convergences, dissensions et débats), la sexualité et la liberté. Autant l’appel de communications que la liste non exhaustive d’axes de réflexion proposés découlaient de notre souci d’ouverture à toutes les disciplines et à tous les types de réflexions. Par exemple, dans une perspective historique, les trois termes auraient pu nous amener à parler de contraception et de planification des naissances, ou encore des luttes pour le contrôle de leur corps qu’ont menées des groupes de femmes. C’est ce qu’a fait Nouvelles questions féministes qui publiait, à la fin de l’année 2016, un dossier sur la morale sexuelle «traitant des luttes féministes autour des reconfigurations d’une “morale sexuelle contemporaine” qui s’efforce, au-delà des normes religieuses traditionnelles, de définir les comportements convenables, acceptables, légitimes, valorisés, ou au contraire répréhensibles ou stigmatisés»1. Au fil d’arrivée, ce sont surtout des contributions provenant des disciplines des arts, lettres, communication et études culturelles et médiatiques qui ont formé le cœur de la journée de colloque et sont réunies ici. Avec des textes de Julie Beaulieu, Isabelle Boisclair, Nicole Côté, Wendy Delorme, Caroline Désy, Polly Galis, Marie-Claude Garneau, Élisabeth Mercier, Lori Saint-Martin et Thérèse St-Gelais. ISBN: 978-2-922045-50-5
Cahier 7, «Féminismes et luttes contre l’homophobie: de l’apprentissage à la subversion des codes»
En 1903, à Berlin, Anna Rueling appelait le mouvement homosexuel et le mouvement des femmes à s’entraider puisque tous deux luttaient pour la liberté et l’autodétermination individuelle. Plus d’un siècle plus tard, quelles convergences peut-on observer entre féminismes et luttes contre l’homophobie? Sur le plan de la pensée, quels rapprochements contemporains peut-on établir entre le champ des études féministes et celui de la diversité sexuelle et de genre? Comment s’articule l’intersection entre ces deux systèmes de différenciation hiérarchique que sont le sexisme et l’hétérosexisme ? Quels théories et concepts y circulent de manière transversale, et avec quelles redéfinitions? Ces questions ont guidé l’organisation du colloque «Féminismes et luttes contre l’homophobie: zones de convergence» tenu dans le cadre du congrès de l’ACFAS 2014 à l’Université Concordia, Montréal, le 16 mai 2014. Avec des textes de Christine Bard, Janik Bastien-Charlebois, Isabelle Boisclair, Dominique Bourque, Line Chamberland, Amélie Charbonneau, Étienne Deshoulières, Caroline Désy, Rosine Horincq Detournay, Bruno Laprade, Christelle Lebreton, Sabrina Maiorano, Nathalie Ricard et Olivier Vallerand. ISBN : 978-2-922045-47-5
Cahier 6, «Filiations du féminin»
Signe d’une inquiétude propre à notre époque, les recherches actuelles en littérature interrogent avec insistance la filiation et l’héritage. On commente à répétition les fractures et les rapports ambigus au passé qui caractérisent la production littéraire contemporaine: «il ne s’agit pas de s’inventer des parentés, de se forger victorieusement de toutes pièces une lignée, mais plutôt d’assumer un héritage fragilisé par les secousses, voire les ressacs, d’une modernité dont on accueille et réévalue à la fois le désir de rupture» (Lapointe et Demanze, 2009: 7). Combien plus précaires encore, l’héritage et la filiation au féminin. Disparues sous le nom du mari1 dans les arbres généalogiques, exclues traditionnellement de la transmission du patrimoine et, partant, des réélaborations littéraires de cette grande question2, tenues à distance des débats sociaux, marginalisées ou effacées de l’histoire littéraire, les femmes souffrent d’une filiation au pire absente, au mieux trouée. Si les créateurs ont cru, selon Harold Bloom (1973), avoir trop de pères littéraires, figures puissantes contre lesquelles il leur fallait s’insurger, les créatrices, elles, ont manqué cruellement de mères. Voilà pourquoi la filiation, si elle touche tous les êtres, est aussi une brûlante question féministe. Avec des textes d’Adeline Caute, Ariane Gibeau, Jessica Hamel-Akré, Marie-Noëlle Huet, Lucie Joubert, Lori Saint-Martin, Patricia Smart et Chantal Savoie. ISBN: 978-2-922045-44-4
Cahier 5, «De l’assignation à l’éclatement. Continuités et ruptures dans les représentations des femmes»
L’ouvrage De l’assignation à l’éclatement. Continuités et ruptures dans les représentations des femmes rassemble douze textes pour la plupart issus de ce colloque. Ceux-ci offrent une occasion de poursuivre la réflexion théorique sur les mécanismes de représentation qui interviennent dans les dynamiques et les rapports sociaux de sexe et de genre. Sans nécessairement reprendre cette double signification du terme représentation, les auteures explorent, à partir de leurs disciplines et ancrages, diverses facettes de l’expérience des femmes, telle qu’elle nous est présentée dans: les discours de presse, les médias, les politiques, la fiction, les pratiques créatrices, les préconceptions et le passage du temps. Les représentations qui s’en dégagent tanguent entre le pôle convenu de l’assignation et celui, libérateur, de l’éclatement comme condition préalable aux choix, à la pleine liberté. Avec des textes de Carole Boulebsol, Dominique Bourque, Rachel Chagnon, Michèle Charpentier, Francine Descarries, Caroline Désy, Marcelle Dubé, Catherine Dussault Frenette, Lilia Goldfarb, Émilie Goulet, Marie-Noëlle Huet, Geneviève Lafleur, Ève Lamoureux, Chantal Maillé, Isabelle Marchand et Anne Quéniart. ISBN: 978-2-922045-42-0
Cahier 4, «La traite des femmes pour l’exploitation sexuelle commerciale: entre le déni et l’invisibilité»
«Depuis le tournant du XXIe siècle, la traite des femmes et des enfants à des fins d’exploitation sexuelle commerciale a pris une ampleur considérable à travers le monde. Cette situation découle de la mondialisation des marchés et de l’essor des nouvelles technologies de la communication, qui ont permis aux mafias locales, régionales et internationales, d’étendre leurs réseaux d’affaires pour intensifier l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants, afin d’alimenter une industrie du sexe en pleine expansion. Par «industrie du sexe», nous comprenons l’ensemble des activités –légales ou illégales– d’individus ou d’entreprises qui exploitent à des fins commerciales la nudité et la sexualité d’une personne, généralement une fille ou une femme, dans divers contextes: prostitution de rue, tourisme sexuel, pornographie, mariages forcés ou par correspondance, téléphone ou internet, ainsi que dans différents lieux tels que bars de danseuses nues, agences d’escortes, peep-shows, bordels, salons de massage érotique, agences matrimoniales, etc.» ISBN: 978-2-922045-39-0
Cahier 3, «Stratégies des travailleuses lesbiennes face à la discrimination: contrer l’hétéronormativité des milieux de travail»
Ce cahier propose une analyse de la situation des travailleuses lesbiennes dans leur environnement de travail. Plus spécifiquement, il décrit d’abord brièvement les dynamiques de discrimination et d’exclusion auxquelles elles sont confrontées, puis il examine les stratégies qu’elles adoptent afin de se tailler une place satisfaisante, tant sur le plan psychologique que professionnel, dans un environnement caractérisé, à des degrés divers, par des attentes hétéronormatives et par des préjugés hétérosexistes susceptibles d’engendrer des discriminations à leur égard. Pour ce faire, ce cahier assemble les principaux résultats concernant les lesbiennes en provenance d’une étude conduite il y a quelques années sur l’insertion des travailleurs gais et des travailleuses lesbiennes dans leur milieu de travail. ISBN: 978-2-922045-37-6
Cahier 2, «Blanches et Noires: Histoire(s) des Américaines au XIXe siècle»
Les chapitres qui suivent mettent en lumière tant la parole des femmes que le discours sur les femmes, les actions et les représentations. Ils explorent la réalité quotidienne de femmes ordinaires du XIXe, jeunes et moins jeunes, mariées et célibataires, blanches et noires, au Nord comme au Sud, qui sont restées silencieuses, souvent dans l’ombre d’un mari, d’un père ou d’un maître. Leurs témoignages, les mots qu’elles ont laissés dans les sources publiques et privées, les gestes qu’elles ont posés aussi bien dans le cadre de leurs relations affectives qu’au sein de leur exploitation familiale, leur réseau social, leur travail, leur église, leur communauté urbaine ou villageoise, leur région, sont autant d’indices à décoder pour dresser un portrait nuancé et documenter la condition des femmes aux États-Unis dans toute sa diversité sociale et culturelle. ISBN: 978-2-922045-35-2
Cahier 1, «Parents-étudiants de l’UQAM. Réalités, besoins et ressources»
«La recherche Connaître les parents‐étudiants de l’UQAM. Réalités, besoins et ressources a été entreprise avec comme objectifs de développer une meilleure connaissance de la population des parents‐étudiants de l’UQAM, de soutenir l’élaboration de stratégies et de mesures institutionnelles susceptibles de faciliter la poursuite des études et de favoriser l’accès au diplôme universitaire.» Remerciements La présente recherche a bénéficié du soutien et de la collaboration de nombreuses personnes àl’UQAM. Mentionnons d’abord l’appui reçu des Services à la vie étudiante (SVE) et du Groupe de travail sur la conciliation études‐famille, mis sur pied en mars 2006, lors du démarrage du projet. Nos remerciements vont également au Bureau de la recherche institutionnelle (BRI) pour leur apport dans la préparation et la gestion du sondage et à Mme Sylvie Bonin, agente de recherche à la Direction de l’analyse et de la recherche institutionnelle de l’Université du Québec, qui a mis à notre disposition les données des enquêtes ICOPE (2001 et 2006) et préparé, spécialement pour nous, des croisements de variables touchant la population des parents‐étudiants de l’UQAM. Nous ne saurions passer sous silence la collaboration des directions des trois Centres de la Petite Enfance (CPE) de l’UQAM. Le projet de recherche a été déposé à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) qui en assure la coordination. ISBN: 978-2-922045-33-8