L’histoire et la transmission des idées féministes à l’Université : maintenir le fil
Diplômée de la maîtrise (2012) et du doctorat (2018) en études littéraires avec concentration en études féministes, j’ai profité tout au long de mon cheminement universitaire des nombreuses potentialités qu’offre l’IREF à ses étudiant.e.s : j’ai publié mes premiers travaux dans les collections « Tremplin » et « Agora » des Cahiers de l’IREF, j’ai été récompensée d’une bourse du fonds Anita-Caron au début de mes études doctorales et j’ai obtenu, alors que j’amorçais la rédaction de ma thèse, ma première expérience d’enseignement universitaire en animant le cours FEM1000 – Introduction à la pensée féministe. Ces liens nombreux et enrichissants avec l’Institut ont largement contribué à construire ma posture de chercheuse et d’enseignante féministe. Aujourd’hui chargée de cours, je reste très attachée à sa mission.
Un colloque réunissant des professeures, des professionnelles et des chercheuses de générations différentes engage à réfléchir à la transmission des savoirs féministes.Être la fois étudiante et enseignante à l’IREF a orienté ma façon de questionner les notions d’héritage et de filiation : j’ai été (et je suis encore) à la fois receveuse et passeuse. Dans « Un héritage sans testament », Françoise Collin souligne que la filiation féministe est « un art de tenir le fil et de casser le fil1Françoise Collin, « Un héritage sans testament », Anthologie québécoise, 1977-2000, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2014, p. 96. ». En balayant du revers de la main les discours pessimistes selon lesquels les jeunes femmes2J’entends ici le terme « femme » dans son acception la plus inclusive : est femme qui s’identifie comme femme. ne seraient plus aussi féministes que leurs aînées et rejetteraient l’héritage militant des années 1970, elle affirme qu’il n’appartient pas aux plus vieilles de choisir ce qui fera l’objet d’un legs aux plus jeunes; c’est plutôt à la génération héritière de choisir, de trier, de s’approprier « ce qui dans cet héritage [l’]intéresse3Collin, « Un héritage sans testament », p. 95. ». Les langages, les démarches et les motifs de lutte sont continuellement appelés à se transformer, ce qui est non pas un revers, mais un grand gain pour les féminismes. C’est ce fil tendu, celui qu’on choisit de maintenir parfois, de rompre d’autres fois, qui conduit mes recherches en littérature et se trouve au cœur de mon enseignement. C’est ce fil que je souhaite suivre ici.
Dans mes travaux de recherche, je tente de créer des ponts entre la littérature contemporaine et les œuvres du passé, afin de montrer comment celles-ci influencent les féminismes actuels. Qu’est-ce qui se transmet d’une œuvre à l’autre ? D’une époque à l’autre ? Qu’est-ce qui, au contraire, s’est perdu en cours de route, pour le pire parfois, mais surtout pour le meilleur ? Voilà des questions qui alimentent tout mon travail. Lectrice de Christine de Pizan, de Virginia Woolf et d’Alice Walker, j’ai rapidement été en contact avec les théories nous enseignant que l’affiliation à des figures artistiques pionnières constitue un geste féministe important : ces trois penseuses nous disent, chacune à sa façon, chacune à son époque, que pour accéder à la légitimité et à la reconnaissance, il est nécessaire pour les écrivaines et artistes du présent de reconnaître le travail des écrivaines et artistes d’autrefois, et de lire les œuvres ensemble, dans une sorte de solidarité intergénérationnelle. Comme plusieurs autres chercheuses en littérature, je suis convaincue que la transformation de nos imaginaires passe notamment par une meilleure compréhension de l’histoire littéraire des femmes et des groupes minorisés : encore aujourd’hui, même si la situation a évolué de manière fulgurante, les écrivaines, tout particulièrement les écrivain.e.s racisé.e.s et/ou LGBTQIA2S+, souffrent d’un traitement médiatique parfois réducteur, gagnent moins de prix et sont moins enseignées que les écrivains cisgenres blancs4Voir notamment les travaux de Lori Saint-Martin sur le traitement qualitatif des écrivaines dans les pages culturelles de grands journaux comme Le Devoir ou Le Monde (« Le devoir d’équité », Le Devoir, 29 décembre 2016 [en ligne], https://www.ledevoir.com/opinion/idees/487983/egalite-des-sexes-le-devoir-d-equite), de Nicolas Longtin-Martel sur les prix littéraires au Québec (« Répartition femmes/hommes des prix littéraires francophones au Québec », Biscuit de fortune, 2017[en ligne], https://biscuitsdefortune.com/2017/10/21/repartition-femmeshommes-des-prix- litteraires-francophones-au-quebec/) et du Comité Égalité hommes-femmes de l’UNEQ sur la place des femmes dans le champ littéraire actuel (« Quelle place pour les femmes dans le champ littéraire et le monde du livre au Québec », rapport réalisé par Charlotte Comtois sous la direction d’Isabelle Boisclair, novembre 2019, [en ligne] https://www.uneq.qc.ca/wp-content/uploads/2019/11/Rapport_Egalite%CC%81-hommesfemmes_novembre2019.pdf).. Il importe donc de proposer des généalogies foisonnantes afin de construire des récits cohérents où des œuvres diversifiées sont enfin mises en valeur.
Dans le cadre de ma thèse de doctorat, je me suis intéressée à la mise en fiction de la colère dans la littérature des femmes au Québec : il s’agissait de comprendre comment la colère, émotion subversive et fondatrice pour les féminismes, investit des textes littéraires. Comment les écrivaines québécoises explorent-elles les stéréotypes (hystérie, perte de raison, etc.) associés à l’expression de la colère ? Quelles stratégies narratives utilisent-elles pour représenter la démesure, le débordement, voire la violence que suppose une manifestation de colère ? Quelles sont les sources et les cibles de la colère dans leurs œuvres ? Soucieuse de lier la colère à la question de la filiation, j’ai étudié un corpus diachronique et exploré plusieurs époques. La recherche universitaire engage souvent à devenir spécialiste d’une période, une décennie ou une génération, plutôt qu’à saisir des phénomènes sur la longue durée. De mon côté, j’ai choisi, malgré tous les risques d’une telle structure, de proposer une analyse à rebours de la colère, de l’œuvre contemporaine de Catherine Mavrikakis à celle, pionnière, de Laure Conan. A priori, tout éloigne Fleurs de crachat (2005) et Angéline de Montbrun (1882), romans publiés à près de 125 ans d’écart. Mais au lieu de chercher les ruptures et les transformations au fil du temps, qui sont évidemment nombreuses et qu’il est inutile de gommer, j’ai voulu saisir les continuités : qu’est-ce qui revient dans les manières de mettre la colère en fiction ? Existe-t-il des stratégies narratives, utilisées par les autrices, qui traversent les époques ? D’abord, une telle remontée dans le temps m’a permis de constater que la colère est présente depuis toujours dans la fiction des femmes au Québec. Ensuite, j’ai pu observer que, malgré les transformations, les sources et les cibles de la colère n’ont pas beaucoup changé depuis la fin du 19e siècle. D’une part, l’une des grandes sources demeure la sexualité ou l’identité sexuelle et de genre, contrainte ou traumatique : dans plusieurs textes contemporains comme dans plusieurs textes du passé, les flambées de colère des personnages féminins sont provoquées par différents types de violences sexuelles. D’autre part, l’une des grandes cibles demeure le corps des femmes elles-mêmes : on remarque, à lire des œuvres d’époques différentes, que les personnages féminins retournent souvent leur colère contre elles-mêmes, en se dévalorisant, en se mutilant, voire en se suicidant. Ce constat mérite tout particulièrement l’attention pour ce qu’il dit de la production littéraire contemporaine : malgré les avancées féministes, exprimer de la colère constituerait encore aujourd’hui une menace pour les femmes. Le travail sur la filiation est alors fondamental pour penser les mobilisations contemporaines : en dévoilant les récurrences, il permet d’identifier les luttes à mener. Si les femmes de la fiction sont toujours aussi en colère, parfois jusqu’à s’auto-anéantir, c’est peut-être parce que certaines choses doivent encore changer… Se mettre en colère, c’est chercher à affirmer ses droits et sa subjectivité lorsqu’une injustice ou une offense a été commise : de toute évidence, pour de nombreuses personnes, parvenir à cette affirmation constitue encore un immense défi.
Cette façon d’entrevoir la recherche universitaire (saisir des phénomènes dans le temps, comprendre ce qui se transforme ou revient) m’a permis de me positionner en tant qu’enseignante. À titre de chargée de cours, j’essaie de consacrer le plus d’espace possible à l’histoire des mobilisations féministes. Le FEM1000 me donne l’occasion d’explorer toujours plus de mouvements, de pensées et de prises de position méconnues des étudiant.e.s. Je considère d’ailleurs que je pourrais accorder encore plus d’espace aux textes du passé dans mes cours : à l’heure actuelle, il n’existe aucun cours obligatoire entièrement consacré à l’histoire des féminismes à l’IREF. Or, le FEM1000, dont l’un des objectifs est d’aborder l’histoire des luttes, constitue le cours idéal pour proposer un récit des pensées et des mobilisations à travers le temps et développer la conscience historique des étudiant.e.s5Qui plus est, la taille des groupes a pour effet de créer de grandes disparités dans les connaissances de chaque personne inscrite : certaines étudiant.e.s commencent leur formation en ayant déjà eu de nombreux contacts avec les théories féministes et concepts de base, d’autres, non. Ces contacts concernant la plupart du temps des théories et notions contemporaines, l’enseignement de l’histoire des mobilisations et pensées féministes peut constituer une stratégie efficace (parmi d’autres) pour mettre à niveau les connaissances de toutes les personnes inscrites et assurer entre elles une certaine équité. . Bien sûr, il y a parfois chez les étudiant.e.s un désir de contourner certains textes, puisque certaines idées véhiculées par les autrices ne sont plus en phase avec les luttes actuelles. Cet inconfort doit être, je crois, réinvesti et assumé : l’histoire des féminismes est un terrain souvent miné, parsemé de ratés, d’exclusions et de violences, mais il m’apparaît nécessaire de faire de ce terrain un espace de dialogue et d’action. Il s’agit alors non pas de glorifier le récit du passé, ni de le corriger à tout prix, mais, suivant Clare Hemmings, de voir l’histoire des féminismes « as a series of ongoing contests and relationships rather than a process of imagined linear displacement6Clare Hemmings, « Telling Feminist Stories », Feminist Theory, vol. 6, n° 2, 2005, p. 131. […] les féminismes «comme une série de revendications et de relations en cours plutôt qu’un processus linéaire de déplacement irréaliste». » Les textes historiques doivent être étudiés à la lumière de leurs avancées, de la modernité de leurs enjeux et de leur pertinence pour les féminismes contemporains, mais aussi de leurs limites et des rapports de pouvoir qu’ils reproduisent. Retracer les généalogies des pensées féministes, c’est précisément retourner aux angles morts pour les connaître, les dépasser et les combattre. Ainsi, je ne cesserai pas de lire Mary Wollstonecraft ou Olympe de Gouges avec mes étudiant.e.s. Mais je crois que cet enseignement doit absolument aller de pair avec une discussion sur le rapport problématique des féministes ouest européennes, puis nord américaines, aux mouvements de colonisation et aux systèmes esclavagistes. Comme le mentionnait récemment Françoise Vergès dans Un féminisme décolonial, le siècle des Lumières, si important pour le développement des pensées féministes « occidentales », a aussi vu une hausse marquée de la traite des esclaves africain.e.s, ce que plusieurs penseuses blanches de l’époque passent sous silence dans leurs textes ou commentent de manière sentimentaliste, voire pleine de pitié7Françoise Vergès, Un féminisme décolonial, Paris, La Fabrique, 2019, p. 46. Il m’apparaît nécessaire de conjuguer l’analyse des avancées et des progrès avec celle des failles et des violences. C’est précisément là qu’une riche transmission des savoirs est possible.
Plus encore, je souhaite favoriser l’étude de textes et de pensées historiques inclusives et axées sur diverses expériences de minorisation. Il s’agit d’un immense défi puisque la plupart des manuels d’histoire des féminismes sont presque entièrement centrés sur l’expérience des femmes blanches privilégiées, mais il revient aux enseignant.e.s de le relever, une session à la fois, et d’aller au-delà de leurs propres savoirs. Il est primordial que les étudiant.e.s sachent que si le mot intersectionnalité a été forgé au tournant des années 19908Voir Kimberlé Crenshaw, « Demarginalizing the Intersection of Race and Sex: A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Politics », University of Chicago Legal Forum, 1989, p. 139-67., les prises de parole et les mobilisations cherchant à faire dialoguer les expériences résultant de systèmes d’oppression multiples sont quant à elles bien plus anciennes. Et ne pas les aborder en classe, c’est contribuer à les marginaliser davantage. Il convient ainsi selon moi de tordre au maximum le concept de « vagues féministes ». S’il constitue a priori un outil intéressant pour faire l’histoire des mobilisations féministes, le récit par vagues pose également d’immenses problèmes, comme l’ont déjà relevé plusieurs féministes. En fusionnant marqueurs temporels et marqueurs idéologiques, les vagues créent un schéma plus ou moins rigide où les revendications d’une époque peuvent paraître homogènes. Par exemple, de manière caricaturale, toutes les féministes de la première vague ne revendiqueraient que le droit de vote. Or, « parfois, la vérité historique se trouve dans le désordre des faits et des tendances9Micheline Dumont, « Réfléchir sur le féminisme du troisième millénaire », dans Maria Nengeh Mensah (dir.), Dialogues sur la troisième vague féministe, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2005, p. 62.» : la volonté de constituer un schéma a pour effet d’invisibiliser d’autres tendances, d’autres motifs de lutte, en plus de camoufler les dérives. Dans mon enseignement, je souhaite aborder la place conflictuelle qu’ont occupé les militantes d’origine indienne dans les luttes pour le suffrage en Grande-Bretagne au début du 20e siècle. Comme l’a notamment montré Sumita Mukherjee, les militantes blanches les ont reléguées au statut de symbole de l’impérialisme britannique : « [Indian suffragettes] were used then to show support for the British, largely “white” campaign, and to represent the size of the empire, rather than to reflect on any way on the diversity of the British population at the time 10Sumita Mukherjee, « Diversity and the British Female Suffrage Movement », Fawcett Society, 2017 [en ligne], https://www.fawcettsociety.org.uk/blog/diversity-british-female-suffrage-movement. Voir également Indian Suffragettes: Female Identities and Transational Networks, Londres, Oxford University Press, 2018. ». Je souhaite tenir compte des riches mobilisations des afro-féministes au 19e siècle et au tournant du 20e siècle. Au-delà du célèbre discours « Ain’t I a woman » de Sojourner Truth, il y a beaucoup à dire sur les prises de position de Maria Stewart qui a défendu, au début du 19e siècle, le droit à l’éducation des petites filles racisées, ou encore sur les textes journalistiques anti-lynchage d’Ida B Wells, qui ont mené, bien avant Rosa Parks, au boycott des transports en commun dans quelques villes du Sud des États-Unis. Je souhaite m’intéresser avec mes étudiant.e.s à l’œuvre de Lucy Schwob et Suzanne Malherbe, alias Claude Cahun et Marcel Moore, qui, à travers la photo et l’écriture, ont, dès le premier tiers du 20e siècle, joué avec les identités de genre. Il y a près de 100 ans, dans Aveux non avenus, Claude Cahun a offert une formidable conceptualisation des identités non binaires en disant aspirer au « neutre », « seul genre qui [lui] convienne toujours11Claude Cahun, Aveux non avenus, Paris, Mille et une nuits, 2011 [1930], p. 69.». En étudiant la naissance du féminisme au Québec, je souhaite parler de Marie Gérin-Lajoie et d’Idola St-Jean, mais aussi aborder la fondation, en 1902, du Colored Women’s Club of Montreal. Toutes ces prises de parole et d’action laissées en marge façonnent elles aussi notre manière d’être féministes. C’est en construisant des généalogies plurielles, diversifiées, que nous parviendrons à tenir le fil plutôt qu’à le casser.
Notes de bas de page
- 1Françoise Collin, « Un héritage sans testament », Anthologie québécoise, 1977-2000, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2014, p. 96.
- 2J’entends ici le terme « femme » dans son acception la plus inclusive : est femme qui s’identifie comme femme.
- 3Collin, « Un héritage sans testament », p. 95.
- 4Voir notamment les travaux de Lori Saint-Martin sur le traitement qualitatif des écrivaines dans les pages culturelles de grands journaux comme Le Devoir ou Le Monde (« Le devoir d’équité », Le Devoir, 29 décembre 2016 [en ligne], https://www.ledevoir.com/opinion/idees/487983/egalite-des-sexes-le-devoir-d-equite), de Nicolas Longtin-Martel sur les prix littéraires au Québec (« Répartition femmes/hommes des prix littéraires francophones au Québec », Biscuit de fortune, 2017[en ligne], https://biscuitsdefortune.com/2017/10/21/repartition-femmeshommes-des-prix- litteraires-francophones-au-quebec/) et du Comité Égalité hommes-femmes de l’UNEQ sur la place des femmes dans le champ littéraire actuel (« Quelle place pour les femmes dans le champ littéraire et le monde du livre au Québec », rapport réalisé par Charlotte Comtois sous la direction d’Isabelle Boisclair, novembre 2019, [en ligne] https://www.uneq.qc.ca/wp-content/uploads/2019/11/Rapport_Egalite%CC%81-hommesfemmes_novembre2019.pdf).
- 5Qui plus est, la taille des groupes a pour effet de créer de grandes disparités dans les connaissances de chaque personne inscrite : certaines étudiant.e.s commencent leur formation en ayant déjà eu de nombreux contacts avec les théories féministes et concepts de base, d’autres, non. Ces contacts concernant la plupart du temps des théories et notions contemporaines, l’enseignement de l’histoire des mobilisations et pensées féministes peut constituer une stratégie efficace (parmi d’autres) pour mettre à niveau les connaissances de toutes les personnes inscrites et assurer entre elles une certaine équité.
- 6Clare Hemmings, « Telling Feminist Stories », Feminist Theory, vol. 6, n° 2, 2005, p. 131. […] les féminismes «comme une série de revendications et de relations en cours plutôt qu’un processus linéaire de déplacement irréaliste».
- 7Françoise Vergès, Un féminisme décolonial, Paris, La Fabrique, 2019, p. 46
- 8Voir Kimberlé Crenshaw, « Demarginalizing the Intersection of Race and Sex: A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Politics », University of Chicago Legal Forum, 1989, p. 139-67.
- 9Micheline Dumont, « Réfléchir sur le féminisme du troisième millénaire », dans Maria Nengeh Mensah (dir.), Dialogues sur la troisième vague féministe, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2005, p. 62.
- 10Sumita Mukherjee, « Diversity and the British Female Suffrage Movement », Fawcett Society, 2017 [en ligne], https://www.fawcettsociety.org.uk/blog/diversity-british-female-suffrage-movement. Voir également Indian Suffragettes: Female Identities and Transational Networks, Londres, Oxford University Press, 2018.
- 11Claude Cahun, Aveux non avenus, Paris, Mille et une nuits, 2011 [1930], p. 69.
Bibliographie
Cahun, Claude, Aveux non avenus, Paris, Mille et une nuits, 2011 [1930].
Collin, Françoise, « Un héritage sans testament », Anthologie québécoise 1977-2000, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2014.
Dumont, Micheline, « Réfléchir sur le féminisme du troisième millénaire », dans Maria Nengeh Mensah (dir.), Dialogues sur la troisième vague féministe, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2005, p. 59-73.
Hemmings, Clare, « Telling Feminist Stories », Feminist Theory, vol. 6, n° 2, 2005, p. 115-139.
Mukherjee, Sumita, « Diversity and the British Female Suffrage Movement », Fawcett Society, 2017 [en ligne], https://www.fawcettsociety.org.uk/blog/diversity-british-female-suffrage-movement.
Pizan, Christine de, La Cité des dames, traduit de l’ancien français par Thérèse Moreau et Éric Hicks, Paris, Stock, 1986 [1405].
Vergès, Françoise, Un féminisme décolonial, Paris, La fabrique, 2019.
Woolf, Virginia, Une chambre à soi, traduit de l’anglais par Clara Malraux, Paris, 10/18, 1992 [1929].
Walker, Alice, In Search of Our Mothers’ Gardens, San Diego, Harcourt, 1983.
Cahier IREF
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