Contributeurice

Torres Merino, Lilian Vianey

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Originaire de la ville de Mexico, Lilian est étudiante à la maitrise en études littéraires (profil création) et concentration en études féministes a l’UQAM et à l’Institut de Recherches en Études Féministes. Son sujet de recherche-création aborde la quête de soi en contexte d’immigration et l’épistémologie des féminismes décoloniaux en Abya Yala (Amérique Latine), ainsi que l’inclusion et la solidarité sociales à travers le dialogue interculturel. Depuis 2020, elle est travailleuse communautaire. Sa motivation et son engagement pour la justice et la transformation sociale l’animent à cocréer des expériences significatives pour l’expression de la diversité et la favorisation des rencontres entre plusieurs cultures, afin de dynamiser des rapports solidaires, mobiliser nos forces et rester à l’écoute de l’autre.

Site web

La voix de la femme, éditoriaux 

Note sur la traduction :

Considéré comme le premier journal anarcha-féministe d’Amérique du Sud, La Voz de la Mujer paraît à Buenos Aires en 1896-1897: il s’agit d’une publication semi-clandestine en raison du plaidoyer pour l’action directe qu’elle contient. Les rédactrices y critiquent de manière véhémente la religion, la société capitaliste et les inégalités entre hommes et femmes, d’où la devise « Ni dieu, ni patron, ni mari ». Nous reproduisons ici les éditoriaux des numéros 1, 2, 3, 4, 5 et 7 – le numéro 6 n’étant plus accessible.

Bolten, Virginia, Gherra, Pepita, Carballo, Lula, Guinamand, Sophie, Torres Merino, Lilian Vianey et Gibeau, Ariane

Les tâches ménagères, extrait 

Note sur la traduction :

Sœur Juana Inés de la Cruz (1651-1695) est une religieuse catholique mexicaine. Poète et dramaturge, elle est aussi compositrice et mathématicienne et est aujourd’hui célébrée comme l’une des premières féministes des Amériques. Elle défend toute sa vie le droit à l’éducation et l’intelligence des femmes, osant même enseigner des textes écrits par des femmes à ses étudiantes. En 1683, elle publie la pièce Los empeños de una casa, une comédie de situation se déroulant chez la bourgeoise de Tolède, une ville d’Espagne. Dans la scène que nous avons choisi de traduire, le serviteur Castaño raconte sa transformation d’homme en femme, décrivant les artifices employés pour le rendre enfin, à la fin de la scène, belle et désirable.

de la Cruz, Sor Juana Inés, Carballo, Lula, Guinamand, Sophie et Torres Merino, Lilian Vianey