Contributeurice

Guinamand, Sophie

guinamand-sophie
Sophie Guinamand est étudiante à la maîtrise en science politique avec concentration en études féministes à l’Université du Québec à Montréal. Sa recherche porte sur la performance artistique dans les mobilisations féministes au Chili et au Mexique. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’artivisme comme espace politique dans les luttes féministes. Diplômée de l’institut des hautes études d’Amérique latine (IHEAL) et détentrice d’un certificat en études féministes de l’Université du Québec à Montréal, ses intérêts de recherche se concentrent particulièrement sur les mouvements féministes en Amérique latine. Membre de l’institut de recherches en d’études féministes depuis 2019, elle collabore avec l’IREF sur le projet de BiblioFEM*.

La voix de la femme, éditoriaux 

Note sur la traduction :

Considéré comme le premier journal anarcha-féministe d’Amérique du Sud, La Voz de la Mujer paraît à Buenos Aires en 1896-1897: il s’agit d’une publication semi-clandestine en raison du plaidoyer pour l’action directe qu’elle contient. Les rédactrices y critiquent de manière véhémente la religion, la société capitaliste et les inégalités entre hommes et femmes, d’où la devise « Ni dieu, ni patron, ni mari ». Nous reproduisons ici les éditoriaux des numéros 1, 2, 3, 4, 5 et 7 – le numéro 6 n’étant plus accessible.

Bolten, Virginia, Gherra, Pepita, Carballo, Lula, Guinamand, Sophie, Torres Merino, Lilian Vianey et Gibeau, Ariane

Les tâches ménagères, extrait 

Note sur la traduction :

Sœur Juana Inés de la Cruz (1651-1695) est une religieuse catholique mexicaine. Poète et dramaturge, elle est aussi compositrice et mathématicienne et est aujourd’hui célébrée comme l’une des premières féministes des Amériques. Elle défend toute sa vie le droit à l’éducation et l’intelligence des femmes, osant même enseigner des textes écrits par des femmes à ses étudiantes. En 1683, elle publie la pièce Los empeños de una casa, une comédie de situation se déroulant chez la bourgeoise de Tolède, une ville d’Espagne. Dans la scène que nous avons choisi de traduire, le serviteur Castaño raconte sa transformation d’homme en femme, décrivant les artifices employés pour le rendre enfin, à la fin de la scène, belle et désirable.

de la Cruz, Sor Juana Inés, Carballo, Lula, Guinamand, Sophie et Torres Merino, Lilian Vianey